Dernière Escale.

D

Elle dormait paisiblement sentant au creux de sa nuque sa respiration régulière, position cuillère oblige, cela la berçait.

La journée fut longue et Morphée ne se fit pas prier ce soir.
Soudainement, tout semblait s’agiter derrière elle.
Il était dur. Sa bite pulsait par à-coups. Elle sentait chaque flux de sang balancé dans ce dard qui allait certainement l’empaler dans les minutes qui suivent. Ses mains ici et là. Cherchant à ôter ce short de nuisette définitivement trop serré. Ses lèvres chaudes sur sa peau marquant un peu plus l’objet de ce réveil prompt. À mi-chemin entre le sommeil et le début de l’excitation, elle le prit en main et commença à étrenner de haut en bas sa pine en cadence avec les « coups de rein qu’il lui donnait.


Elle était maintenant bel et bien réveillée. Malgré l’obscurité et un semi-éveil. L’enchaînement de leurs gestes était coordonné. Elle gémissait sensuellement, lui profondément. À l’unisson. Sa langue avait trouvé la faille. Sa fente. Il tétait, lapait, mordillait. Tout pour rendre son antre accueillant, juteux.

Prête ? Sans sommation, d’un coup sec, il la pénétra. Cambrer au possible pour le ressentir dans toute sa longueur. Le tempo du son de leurs peaux moites allait de paire avec ses bourses tapant sur sa vulve gonflée de plaisir. Allers retours décadents quand il se retire lentement, ne laissant que son gland à l’entrée de cette bouche d’en bas en feu avant de la reprendre frénétiquement. Leur souffle ne fait qu’un. C’est doux mais sauvage. Sa main fait pression sur son cou. À court d’air. La fin est proche. Libère-moi, pense-t-elle. Il la retourne sans que leurs corps ne se quittent.Emboîtement parfait. Le cul en l’air. Elle devient offrande. Et il se servait comme si c’était la dernière fois qu’ils se prenaient. À chaque pénétration, elle le sentait gonfler en elle. Rassasiée et pleine. Il allait jouir, elle le savait, le ressentait. Leur corps ne faisait qu’un. Elle était prête aussi. Dernier assaut, ses cheveux tirés, la cambrure indécente, les ongles ancrés dans sa peau et ce bruit…

PLAK PLAK PLAK PLAK PLAK PLAK.

Rien ne comptait plus à ce moment. Crescendo de sensations jusqu’au plus au point. Les spasmes de son corps. Les contractions rapides de son bas-ventre, le sexe opposé prit en grippe. Ils ne bougeaient plus savourant leur jouissance commune. Essayant de reprendre leur souffle. Douceur et tremblement. Sa bouche se posa d’abord sur sa joue, leurs lèvres se trouvèrent doucement. Elle avait les yeux fermés, mais sentait son regard bienveillant et satisfait sur elle. La télé qui ne s’était pas éteinte affichait 03:33.Il était temps de reprendre le cours normal de la nuit.

(re) Bonne nuit.

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Amélie.