Le concept de la fidélite // Suite et fin

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On vous entend arriver, Mesdames, mais on vous arrête. Prenez 90 % des cas de divorce pour adultère, vous verrez que c’est l’homme qui est le plus souvent en cause. Un détour au bois de Boulogne ? Combien de « putes » hommes avez-vous déjà vues ? Pas beaucoup, la majorité sont des femmes… Ce qui nous montre encore une fois que les hommes ont bien ce « besoin » irrépressible d’aller voir ailleurs pour des raisons d’assouvissement en dépit de tout l’amour qu’il vous porte.

Heureusement, les hommes changent, ou plutôt évoluent. Il faut espérer qu’avec l’âge ces pulsions se calmeront.

Fasse à leur réalité qui est bien différente de celle dans laquelle on vit, les hommes sont obligés, soit pour vous faire plaisir ou encore pour coller à la référence générale (être infidèle c’est maaal), de ne pas aller voir ailleurs et alors rentrer dans le moule. Ce qui est triste, et ce peu importe le cas. Ils renient leur nature ! N’est-ce pas là une belle « preuve » d’amour ?

En conclusion, nous pourrions dire que face à l’émancipation sociale actuelle, aux variations d’environnement, l’Homme serait amené à revenir à sa nature première et avoir plusieurs partenaires sexuels. Le couple tel qu’on peut le définir « primitivement » n’aurait qu’une finalité reproductive ou un but économique. Notre identité sexuelle actuelle est construite à partir et autour d’un référentiel culturel commun qui ne colle pas avec notre « vraie nature ». La monogamie telle qu’on l’entend ne serait donc que « sérielle » voire fausse. La société ne devrait-elle pas remettre en cause la notion de fidélité face à l’ère dans laquelle nous vivons ?

Selon moi, le fait de ne pas être fidèle émanerait de deux points :

— cela serait une structure fondamentale propre à l’Homme comme démontré précédemment

— cela serait un état de manque profond, d’amour de soi ou de sexe que l’on recherche chez l’autre.

Je pense que l’infidélité commence avant tout dans notre tête, lorsque l’on n’est pas avec la personne présente, mais bien quelqu’un d’autre. Car dans l’absolu et surtout pris sous l’angle utopique de la chose, la fidélité devrait être corps et âme… Pourrions-nous dire que la fidélité est une « preuve » d’amour ? Mais en amour, une telle « preuve » a-t-elle lieu d’être ? La fidélité est pour moi, en dépit de toute notre nature animale, une question de respect de soi et aussi de l’autre.
Et vous, qu’en pensez vous ?

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