J’ai besoin de te sentir me perdre pour t’aimer. J’ai mal au fond. Cela me ronge. Cela m’a forgée. Tourner ma page, mon histoire continue, et tu n’es plus là. Je regrette ta présence, car tu étais ma raison d’être et que sans toi je m’essouffle encore. Tu as brouillé mes repères, je dérive et tu me laisses partir. On s’use. On se néglige en espérant que l’un touche le fond avant l’autre. Tes mots pour elle ne m’ont jamais frôlé et je péris sous...
Va.
La douceur des mots crus m’avait manqué. C’est avec l’esprit tourmenté que ma vraie nature refait surface. Nature des mots de la raison, saison noire ; j’aime les phases de liberté syllabaire. Ne prendre la liberté de personne et encore moins les obliger à m’aimer… C’est alors que les jours passent, que les heures défilent et que les esprits ne se rencontrent plus. Que tout prend place et devient limpide ! Lucide sur tous les points, je sais...
Et si ?
S’acharner fort au point de ne ressentir que le goût âpre de la souffrance. Et si ? Les cendres de notre amour nous consumaient en se jouant de nous. Et si ? Tout était bien comme tel, délabré, démembré, éviscéré. Et si ? Le voile du passé nous aveuglait. Et si ? Marcher dans l’obscurité était devenu notre seul but. Et si ? Je n’existais plus. Mettre le monde en bouteille, créer des histoires, se persuader, croire à...
Rebirth again… They call it Life.
En venir à douter de sa propre condition d’être en tant que tel. En tant que femme, de personne à aimer. Les histoires de cœurs ont toujours cet arrière-goût amer et doux à la fois… En fin de compte, le cerveau est tellement bizarre qu’il vous fait vous remettre en question vis-à-vis des autres, de votre existence aussi courte soit-elle. Et non pas par rapport aux faits qui sont là, bien en évidence sous votre nez. Non, non, c’est bien...
La prétention de l’amour
Tu te suffis à toi même tout en dépendant des autres. Exclusive et unique. Tu maitrises l’arrogance de tes sentiments. La perfection de tes actions, la clarté de ton esprit en disent long sur l’ambiguïté de tes dires. Ta faiblesse est la réalité, car ton monde n’est que fiction et rêve. Ironiques, oniriques, ton style, ta vie, ta verve, ton charisme. Tu mises tout sur le paraitre, l’impulsion. La pression, une seconde et la foudre. Toujours...
Rewind
Si tout était à refaire… En fin de compte, ne rien changer. Garder l’authenticité du moment. Le parfait accord avec son être, ses faits et gestes. Rester soi-même, quelles que soient les circonstances. Le temps passe, les choses changent, les gens évoluent en bien ou en mal. Ne plus revoir cette lueur au fond du regard. Tomber nez à nez sur le voile de la rancœur, du dégoût et de la souffrance. L’imitation comme seule arme. Sans se...
Who Cares ?
Une insomnie qui perdure. Des clopes coup sur coup. Réflexions incessantes. Persuasions inutiles. Efforts vains. Remises en question perpétuelles. Une page tournée. L’envie d’avancer. La peur d’aimer. Une distance qui squatte. L’indifférence fait rage. Un cœur qui ne bat plus. Un deuil, dans le fond. Moins de mots. De longs silences bruyants. Une présence malsaine. Un vide rempli de toi. Une page blanche. But hey, who...
Dérive
Elle savait ce que tout le monde pensait d’elle. Son attitude hautaine malgré le manque de confiance évident. Sa démarche chaloupée et ses pas déterminés lui donnaient une prestance sans pareil. Rien ne pouvait à l’évidence résister à tant de charisme. Et pourtant, et pourtant. Rien ne laissait paraître une âme ravagée par la peur et l’indécision. Par des sentiments destructeurs et remplis de vide. Tout n’est qu’apparence et effluves de sourires...
Note sans Titre
À défaut d’aimer à moitié, préférer souffrir pleinement. Les décisions les plus justes sont sûrement celles qui font le plus mal. Dos au mur face à une réalité à deux vitesses. Vivre au jour le jour jusqu’au dernier, rempli de regrets. Mettre en boîte le moindre ressenti, faire une croix sur les bons et beaux moments d’allégresse. Redevenir ombre. Sacrifier ses chairs. Succomber au chaos intérieur. Mourir d’amour. Une agonie consciente...
Momentum #3
J’ai ressenti l’amour. J’ai pleuré mon amour. Sang d’encre et Sanglots… À fleur de mots n’agissant plus sur ma peau. Naquit la peine, Suivit la haine faisant de moi ce que je suis aujourd’hui. Un hybride débridé, sans onces de remords et de regrets… Plait-il, à toi, être de chair s’engouffrant dans mes ténèbres. Tu n’en ressortiras qu’ébloui par les rayons de mon ardeur intérieure. Je te défie de ne pas manquer de ma sève. Au fond, j’en crève…...