L’homme a ce penchant sombre et malsain qui consiste à s’enfoncer un pic dans une plaie déjà entrouverte…
Du moins, je fais partie de ces gens qui ont besoin de claques émotionnelles afin de remettre leurs idées vagabondes en place.
Je divague vite, je me laisse emporter par mon « moi » numéro 13 qui rêve en secret d’avoir un cœur à nouveau.
Tu te rends malade, la boule de nœuds élastique qui tord ton estomac et te remonte à la gorge se fait plus présente, oppressante. Tu vomis par les yeux tes désillusions, encore et encore, encore, et toujours prisonniers d’un passé bien trop lourd.
Je ramasse mes cendres à bout de doigt, au goût de toi, ancré dans le moindre de mes pores.
Je me hais. Je nous aimais. Et maintenant ?
Et après ? Rester là et faire comme si de rien n’était ?
Soit morte. Je m’enterrerai vivante si tu n’es plus là même à distance.
Vagabondages d’un reste d’homme.
AmL.