Encore un dimanche qui finissait calmement.
Ce brunch les avait vannés malgré l’agréable moment qu’ils passèrent en compagnie d’amis. Ils avaient besoin de se retrouver et prendre du temps pour eux.
C’était précieux.
La soirée arriva vite avec les prémices d’un début de semaine intense. Lui en déplacement et elle dans une nouvelle boîte.
La lune éclairait le ciel d’une lumière bleue hypnotique. Leur salon, seule pièce à vivre était maintenant plongée dans un noir Intense. Les images défilaient sur l’écran sans qu’elle n’y apporte une attention particulière.
Elle avait d’autres plans en tête afin de terminer cette journée sur une touche plus voluptueuse.
La tête posée sur son épaule, sa main gauche commença à parcourir son torse nu. Elle l’effleurait doucement du bout des doigts en dessinant de grands S. Elle s’attardait sur ses tétons, posa l’entièreté de sa main sur son cœur qui s’emballait légèrement, s’arrêta puis se dirigea vers son nombril tout en se relevant. Elle était maintenant à califourchon sur lui.
De pubis à pubis, elle cherchait, la meilleure position afin de sentir sa verge en début d’érection sous son sexe chaud. Ses mains, parcouraient de façon symétrique tout le haut de son corps tonique et sa peau de velours.
De haut en bas et de bas en haut, très, très lentement, le but étant d’éveiller la moindre parcelle de son corps avant de s’occuper de son entrecuisse. Ses lèvres s’affairaient en cadence à poser des baisers soyeux sur ses paupières, sa bouche, son cou, ses clavicules. Elle lui faisait sentir son souffle chaud, lui susurrait des mots suaves tout en mordillant ses lobes d’oreilles.
» Ce soir, je m’occupe de toi, une seule chose, tu n’as point le droit de me toucher ».
Elle savait qu’avoir ses grandes mains douces et viriles sur son corps lui ferait perdre son « calme » et abrogerait le plaisir qu’elle s’apprêtait à leur procurer tous les deux. Le large sourire s’esquissant sur son visage scellait tacitement leur petit contrat coquin.
Au même moment, elle sentait la chair de poule le prendre au corps sous ses quelques mots.
Sur lui, elle commençait à bouger comme la houle se faisant plus intense au gré des vagues de désir parcourant son corps à demi-nu. Ses mains étaient maintenant à l’orée de son V. Avec délicatesse, elle retira le caleçon dans lequel pulsait et grossissait à vue d’œil l’objet saillant de ses convoitises.
Elle avait maintenant la tête entre ses deux jambes. D’un coup de langue, elle la salua en partant de la base du pénis tout en remontant jusqu’au bout du gland.
Il frémit.
Elle prit le temps de le suçoter du bout des lèvres en y laissant de la salive s’écouler. Elle faisait des cercles encore et encore autour de sa couronne dessinant le contour de ce bouton au bout fendu. Elle jouait sur l’intensité de la pression de ses lèvres emprisonnant ce bout de chair rose vif.
La bouche en cœur, sa langue sortait parfois par à-coups afin de titiller cette tête. Ce mouvement de va-et-vient lui faisait tourner la tête d’envie.
Plus elle le suçait et plus sa bite disparaissait dans les tréfonds de sa bouche. Cela lui donnait envie de la toucher, d’agripper ses hanches vigoureusement, mais il respectait la consigne qui lui avait été donnée au départ.
Son goût salé et le fluide visqueux chatouillait son palais.
Maintenant luisante, malléable et gonflée à bloc, place aux mains.
Doucement, entre son pouce et son index, elle caressait son gland, petit moment sucré. Toujours avec ces mêmes doigts, elle l’encercla délicatement toujours en mouvement avant de l’empoigner de ses deux mains qu’elle avait soigneusement pris le temps de badigeonner d’huile sensuelle.
Un ôoooo profond et aspiré s’échappa de sa gorge. Les allers-retours cadencés en rythme avec sa respiration donnaient le tempo de cette fellation magique.
D’un coup, elle s’arrêta net. 5 secondes pas plus. Les signaux du corps de son homme lui indiquaient une fin proche et heureuse. Au bord de la jouissance, elle tapotait sa queue sur le bout de sa langue tout en la pressant plus ou moins fort. Elle goba ses testicules, les aspirait comme jamais en gardant le poignet léger et branlant. Il laissa s’échapper des gémissements incontrôlés. Dans sa bouche, elle sentit les dernières contractions de son sexe avant l’émulsion de foutre chaud sur ses doigts.
Elle ressentait les pulsations de leurs cœurs respectifs au creux de ses jambes. Elle était mouillée, excitée et fière du lâcher-prise dont il avait fait preuve.
Elle se mordillait les lèvres en remontant le long de son corps laissant ses tétons effleurer son ventre puis son torse. Ils s’embrassèrent langoureusement afin de pousser à l’unisson un soupir de satisfaction.
Rien de mieux qu’une bonne pipe pour s’endormir paisiblement.
AmL.