Être étranger face à soi.
Se laisser faire malgré les cris étouffés par la peur.
Ne plus vouloir être complice de la mascarade.
Des justifications à tout-va restant en apesanteur dans la lourde atmosphère installée.
Justifications prenant le pas sur l’ambiguïté de la situation.
Des réponses sans questions, étalage d’explications cherchant une oreille attentive, naïve capable de gober ces décharges de palabres sans aucun sens.
La franchise envers les autres commence d’abord envers soi.
Comme cette liberté que l’on évite afin de mieux se perdre à deux.
Cet amour amical se transforme et le transfert va d’un sens à l’autre.
Premiers mots, même longueur d’onde.
Les voix qui se nouent, qui appellent à plus que de simples effleurements de sons.
Les langues se cherchent dans un interdit défini.
Rien ne vous retient.
Agir puis réfléchir.
L’éosine en poche, les petits bobos n’y verront que du feu face à la blessure béante que l’on préfère voir se gangrener.
Comme deux aimants qui s’attirent, deux amants qui s’attisent.
Qui d’elle ou toi fera le premier pas vers le début de votre histoire ?
Les bases fragiles, mais les premiers liens forts.
Dépression et mal-être font bon ménage vis-à-vis de l’impulsivité.
Un pas vous sépare. Franchir le Cap être responsable de ses actes…