Les temps ne sont faciles pour personne. Je suis consciente des difficultés que chacun d’entre nous traverse, des malheurs quotidiens et de l’acharnement avec lequel nous essayons tant bien que mal de garder une position stable dans ce bourbier nommé : Vie.
On s’en rend compte avec du recul, peu évident, je dois l’avouer, que l’entité qui nous habite ne doit pas être facile à supporter pour les autres. Que ces phases vacillantes entre euphorie et dépression peuvent être déstabilisantes.
Certains gèrent plus ou moins bien ces périodes en restant à l’écart, non sans peine, pour la tranquillité des autres et afin de faire perdurer un climat serein.
Malheureusement, d’autres se complaisent dans leur situation et voudraient vous transmettre toutes leurs mauvaises ondes.
Cette transmission négative peut alors se matérialiser par des railleries, l’affichage d’une « tête d’enterrement », un cynisme assumé, un dédain à peine dissimulé, de l’ignorance totale, un constant pessimisme et j’en passe…
Eh bien, voilà où je veux en venir.
Il ne faut pas chercher bien loin parfois, car hormis le fait que les finances ne soient pas au beau fixe, que votre travail vous tape sur le système, que vos recherches chez Pôle ne soient pas concluantes, qu’en plus vos amis vous aient abandonnés depuis maintenant deux jours et demi, que le temps soit gris, le problème, si l’on peut appeler cela un problème relève d’un besoin ou d’une insatisfaction beaucoup plus « primitive ».
En d’autres termes, c’est un tantinet être « Mal-baisé(e) », voire pas du tout.
Mais oui, vous savez (ou pas) cette petite bille, pas plus grosse qu’une tête d’épingle. Oui, celle-là, celle qui a été plantée, là, dans vos fondements la dernière fois que quelqu’un de proche ou non a posé les mains sur/en vous.
Et depuis… Bah depuis, rien !
Rien ne va plus et votre libido est aussi pénible qu’une girouette. Tantôt super « horny », en rut de manière plus qu’inquiétante et parfois rien du tout. On aurait dit qu’elle a même pris un billet simple et s’est barrée aux Seychelles ^^. L’échec pur et dur ! Enfin, pas trop !
Voilà qu’en plus de devoir gérer des choses déjà très TRÈS chiantes, il vous faut en plus prendre sur vous afin de calmer vos ardeurs.
Plus rien ne va. Les gens en couple vous donnent des haut-le-cœur, les moindres démonstrations d’affection vous insupportent. Vos besoins prennent le dessus et vous rendent aigri. Vous gardez précieusement en mémoire les vestiges de vos conquêtes passées et les « cinq chabines » ne suffisent plus à assouvir votre trop-plein.
Gardez le cap, serrez les cuisses. Et la prochaine fois qu’une occasion se présentera comme dirait une amie : « Pa koké pou mó » !
