On s’imprègne.
C’est comme ça que l’on s’aime.
Comme ça que l’on saigne.
La gueule ouverte.
L’esprit rempli de découvertes.
Le cœur au creux des mains.
Offert à qui n’en voudra plus demain.
Tout est rapide.
Nos émotions bien trop vides,
De sens et nos humeurs bien trop intrépides.
On s’engage.
C’est comme ça que l’on se défit.
Comme ça que l’on vit.
Le sexe béant.
Les corps réduits à néant.
Des mains cherchant une peau à effleurer,
Un antre où pouvoir se régénérer.
Tout recommence.
Donner bien trop souvent une chance,
À ceux qui n’inspire que malveillance.
On s’oublie.
C’est comme ça que l’on grandit.
Comme ça que l’on rebondit.
Les nerfs à vif.
Tristesse résumée en un mot. « Snif ».
Des lendemains vaporeux,
À la recherche d’une réponse à la question : « êtes-vous heureux » ?
Tout a une fin.
Et malgré cette échéance bien trop palpable,
Faire en sorte que le chemin, lui, soit agréable.