Elle avait ce regard qui ne trouble pas, mais qui ne passe pas inaperçu.
Des yeux en amande pétillants de vitalité.
Une bouche d’ange légèrement retroussée sur les côtés.
Mais surtout, surtout, elle avait la chair de poule.
Sa peau couleur bronze camel semblait frétiller sous l’air conditionné de la rame de train.
Cet espace infime nous séparant des deux sièges sur lesquels nous étions assises me laissait ressentir chaque frisson qui parcourait son corps mince.
Je me suis imaginé ses tétons se durcir à chaque soubresaut tel des mini décharge électrique à travers son corsage pour légèrement reprendre leur état normal.
Elle avait la chair de poule et j’ai eu envie de lui dire de se couvrir, de dissimuler ces fragments de corps me transportant au-delà des frontières de mon imaginaire sensé.
Elle avait la chair de poule…