J’écris ces quelques mots pour apaiser mon cœur, mon esprit. Je rentre dans mon monde par le biais des lettres, les mots de tous mes maux peuvent enfin se soulager. Un moment, oui j’écris. Ce moment, un mémo d’humeur, d’humour, d’amour. Ce moment m’appartient. Je me mets bien, je m’en vais loin, j’écris. Un air de soul pour donner le tempo, j’ai tout mon temps et dans un sens, pas assez pour me libérer, m’exprimer, me saouler de rimes. Être...
Se prendre la tête, seule, pour un oui, pour un non. Se remettre en question constamment. Reconnaître ses torts. Ne plus comprendre le pourquoi du comment vous en êtes arrivé à éprouver cet étrange sentiment de culpabilité et à avoir reconnu des torts qui ne sont pas à toi. Réfléchir encore et encore. Sans but, essayer de donner un sens à la situation. Une multitude de contradictions, peu de résolution. Au final, je m’en fous dans le fond, je...
Victime de la vie que l’on subit.
Et un jour, des êtres balancés sur le chemin tortueux sur lequel tu avances.
Des mots, des échanges, des questions que tu avais effleurées, mais, qui d’une autre bouche te foutent un uppercut et là, c’est ta fin…
Je n’ai jamais d’histoire à raconter, juste quelques mots se battant en duel.
Rien d’autre à part dire que c’est elle.
Elle qui frêle un jour m’a dit : « Plus de temps ».
Il court, je meurs.
Ici, pour moi c’est le paradis.
Se sentir entier et libre. Savoir que l’être que l’on est se complète avec une autre partie. Elle pense que « l’être humain n’est pas fait pour rester seul ». En quête d’une moitié, d’une épaule sur laquelle se reposer. Comment agir quand on sent, quand on sait que l’on a probablement trouvé son âme sœur ? Est-ce pourvoir à un épanouissement mutuel et personnel ? Finir les phrases de l’autre ? Être sur la même longueur d’onde ? Ressentir la...
Il était une fois, dans un esprit imaginaire où 12 personnes cohabitaient. Il y avait : — La raison qui voulait toujours l’avoir — La folie qui prenait constamment le dessus — L’orgueil souvent mal placé — L’intelligence qui s’étalait comme elle pouvait — La peur qui aimait particulièrement le bleu — La flemme toujours en retard — La gentillesse bien trop présente — L’amour blessé comme pas deux — Le narcissisme qui veut mettre son grain de sel...
Une capitale où former sa bulle est nécessaire. Des âmes en mal de calme cherchant un point de chute. Les quais, quoique glauques semblent être un bon spot de recueillement. Le temps de voir passer une ou deux péniches, être en phase avec son être. Le temps d’oublier la frénésie des klaxons, des pneus qui crissent et du rythme métro/boulot/insomnie. Seul ou à plusieurs, il fait bon vivre au bord de l’eau. Malgré ses reflets gris et sa couleur...
La pluie alourdit les esprits, les mouvements, la parole. La pluie floute et déforme les choses derrière les vitres de la vie. Tout a un arrière-goût de mouillé, de moiteur. Elle soulève la poussière avant de tout réduire en vase. Éternel recommencement d’un état à l’autre. La pluie alourdit les esprits, enroue les gorges. Nœuds indéfectibles, impasse et mots interdits. Grandir et accepter ses erreurs. Pas facile. Pardonner et tirer un trait sur...
Un univers qui ne tourne qu’autour de la même personne.
Protagoniste et spectatrice.
Seule responsable des problèmes et des solutions.
Seule face aux ardeurs de la vie, à la dureté des choix simples à faire.
Seule devant son égoïsme conscient, devant la fatalité des futures blessures.
Actrice de tragédie. Auteure de souffrance. Réalisatrice de conflit.
Bourreau de soi-même.
Un nuage.
Mes pieds.
La terre.
Et vous, en tout petit.
