Elles sont pâles et frêles. Élancées et filiformes. Féminines ou masculines. De nature discrète, mais ostentatoire. Allez comprendre ! Je pose mes yeux sur le brun de leur peau. Sans penser à mal, j’imagine en douceur les caresses laissées par l’effleurement d’une main volage. En silence, je plane et dérive sur le sillage de leur parfum ambré. Une seconde d’inattention et nous voici face à face. Duels et défis rythmés en cadence sur les...
Je ne te ressens plus aussi confiant.
Je te voudrais conquérant.
Cock errant.
Décrochant ma lune, m’arrachant la peau.
À cheval sur mon dos.
Cambrée à bloc, à bout de souffle.
Suintant de plaisir, rempli de désir, emplissant mon antre.
Entre et sort en cadence, telle une danse où deux corps ne font plus qu’un.
Je me réjouis d’avance.
Deux corps en pleine jouissance.
Renaissance d’une âme trop longtemps mise de côté.
Parée de mon plus bel avantage,
Ma nudité
Faisant ravage sur ton cosmos.
Sauvage…
Je te sens sur moi dur.
Tous ces rêves de luxure deviennent réalité et témoignent de notre osmose.
Tu oses, je pose et t’offres ce que j’ai de plus beau…
Un souffle le nôtre.
Un rythme nos cœurs.
Une entité, nos corps.
Une histoire.
Tes mains sur ma peau me content l’avenir de nos ébats.
À bout de souffle, tu en demandes encore
Folie douce quand à bout de lèvres tu aspires tout ce qu’il y a de meilleur en moi.
Escale suave sur ta peau qui m’est interdit de parcourir.
J’ai ouvert une fente où se cachent des milliers de plaisirs inconnus.
Impassible et neutre, je ne décèle que vanité et sarcasme sous ton regard qui se veut neutre, qui me jauge de bas en haut.
Débats de maux qui me rongent.
Supplices et vices cachés.
Je n’accéderai à ta source que par ruse et combats acharnés et charnels.
Sous le charme de cette bouche où j’aimerais me perdre.
Ne faire qu’une bouchée de sa langue.
Me délecter de son mystérieux exotisme.
Savourer ce corps que les années ont pris le temps de sculpter.
Je me serai fait miel afin de titiller son palais.
Pénétrer son antre et torturer son corps de doux plaisir.
Les sens en éveil, c’est silencieuse qu’elle me susurre ces douces obscénités.
Histoires de fesses, de fentes, de phallus. Le plus de ces relations sont l’inexistence d’attachement particulier. Tu le vois pour te faire piner, défourailler, qu’il te laisse molle et inapte à croiser les membres inférieurs. Mais on ne choisit pas… Soudain la peur de demain. Ne plus avoir cette force qui te fait aller jusqu’au bout de la nuit… Peur de perdre ta pine, ton cock, ta teub, ton toy… L’emprise est totale, son goût dans ta bouche...
Plus que deux minutes avant que le chauffeur n’arrive en bas de chez elle. Face au miroir de l’entrée, Alice ajuste sa chevelure rebelle et vérifie son maquillage discret, mais toujours bien prononcé au niveau de ses lèvres. Elle a poudré ses yeux de vert doré pour souligner son regard malicieux. Pas de connerie ce soir ma vieille. Son portable sonne, numéro non enregistré. « Bonsoir, c’est votre chauffeur, je suis en bas. — Très bien, j’arrive...
Je ne saurai par quoi commencer tellement sa prestance me touche. Cette bouche que l’on a pris le temps de sculpter généreusement évoque joies et désappointements. Tantôt épais, tantôt fins, ces deux morceaux de chair semblent en parfait équilibre. Bouton de rose, fente fade. Je vous mouille, vous mords, mes maux sont vos mots. Crus, doux, sensuels, susurrés délicatement du bout des lèvres. Armes fatales, elles possèdent le pouvoir de détruire...
Un rendez-vous à la sauvette.
2 paires d’heures vous séparent de la levrette.
Quelques maux de politesse, deux/trois mots dits en vitesse.
De beaux dessous, elle au-dessus.
Décence oubliée.
Des sens démultipliés.
Cadence ajustée
Rodéo appliqué.
Perlées de sueur, leurs chairs ne forment plus qu’un seul et unique corps.
Fruit défendu, sexe tendu. Péché consommé, le coup de grâce fut donné ou plutôt « tiré »…
