Elle les a longs, soyeux et brillants.
Fins et bruns avec quelques touches de blanc ici et là qu’elle recouvre d’or.
Quoiqu’un peu rebelle, c’est du bout des doigts que je m’évade à travers cette chevelure au parfum santal.
Entortillés, nattés, c’est des heures entières qui peuvent s’écouler sans que je me lasse de jouer dans ces lianes dociles.
Du genre plutôt raide, une fois coiffé, les frisettes apparaissent n’en déplaise à ce « je ne sais quoi » que j’ai pour les femmes aux cheveux longs.
Fétiche universel, je trouve qu’ils donnent de la prestance.
Ondulés, frisés, décolorés, locksés, torturés, jamais coupés. Juste les pointes.
Sacrilège !
La frange à du cachet, mais ne cachez donc pas ce beau visage qu’ils entourent et signent soigneusement.
Parce que vous le valez bien, laissez voler au vent ce symbole de féminité à l’état pur.
Relevé, en chignon, nuque apparente, une queue de cheval une mèche sauvage et me voici en admiration.
Attention, les cheveux courts ne sont pas en reste et sont tous aussi magnifiques.
Ils ont cependant moins le droit à l’erreur. Révélateur d’air royal et chic.
Parfois, même signe de changement radical.
Parfois, même signe de changement radical.
Androgyne, mais pas trop, elle mûrit en coupe courte. Ils l’encadrent, elle de nature si volatile.
Ils semblent souvent mener leur propre vie. Ne respectant rien de l’ordre que vous avez essayé d’y mettre. Décidant de séduire sans scrupule.
Ils ont cette odeur unique caractérisant une et seule personne. Boisé, fruité je saurai la reconnaître parmi mille.
Quand la finesse se mêle à la désinvolture.
Quand de rouge elle pétille sa chevelure.
Quand elle les entortille du bout de ses doigts.
Alaa El Aswany dit dans son livre « L’immeuble de Yacoubyan »
Quand elle les entortille du bout de ses doigts.
Alaa El Aswany dit dans son livre « L’immeuble de Yacoubyan »
[…] Des cheveux sous tous leurs avatars, longs et flottants calmement, ou bien longs, tombant en désordre en cascades éparses, ou bien mi-longs, stables et familiers, ou bien courts, à la garçonne, suggérant ainsi, sur le chemin des éphèbes, des formes alternatives de sexualité […]
Elle les a épais, frisés et crépus.
En afro, baby hair plaqué, extension à outrance.
Méprenez-vous quand d’un regard vous savez qu’il ne faut pas les toucher.
Signe extérieur de féminité qu’elle en ait ou pas, c’est tout sauf un jouet. Pire, une attraction.
En afro, baby hair plaqué, extension à outrance.
Méprenez-vous quand d’un regard vous savez qu’il ne faut pas les toucher.
Signe extérieur de féminité qu’elle en ait ou pas, c’est tout sauf un jouet. Pire, une attraction.
Big hair don’t care !
Don’t touch our hair !
Don’t touch our hair !