Je bouge au gré des virages me vrillant le corps.
Secousses et ballotage, tel un tambour, je vibre sur mon strapontin.
Un reflet, le mien, dans la vitre sale et maculée de crasse à cheveux.
Distorsion et déformation de faciès les quelques néons du tunnel sombre me redonne un air vivant.
Toutes les deux minutes, tout reprend un semblant d’humanité.
Il engouffre ses hôtes et repart sans demander son reste.
À mes pieds, une canette vide qui finira sûrement par me donner le mal de mer bien que je sois sous terre.
Underground, lieu d’expression et d’insalubrité, de musique, de bruits et senteurs irréelles.
D’un point A au point B les pensées embuées. Les 4 par 3 vous vendent une vie en RVB.
Underground, lieu d’empreintes et de rencontre, de proximité et d’attente.