En venir à douter de sa propre condition d’être en tant que tel.
En tant que femme, de personne à aimer.
Les histoires de cœurs ont toujours cet arrière-goût amer et doux à la fois…
En fin de compte, le cerveau est tellement bizarre qu’il vous fait vous remettre en question vis-à-vis des autres, de votre existence aussi courte soit-elle.
Et non pas par rapport aux faits qui sont là, bien en évidence sous votre nez.
Non, non, c’est bien vous le problème.
Avez-vous raté quelque chose ?
Êtes-vous normale ?
Méritez-vous le bonheur ?
Mais qu’est-ce que le bonheur ?
Que réserve l’avenir quand tout semble brouillé ?
Rien ne vous affecte, l’insensibilité vous ronge.
Paralysée, comme anesthésiée pour ne plus rien ressentir.
Comment apprendre quelqu’un d’autre ?
Comment savoir qui vous êtes quand une simple erreur remet en cause tous vos fondements ?
Savoir aimer, pouvoir aimer à nouveau.
Se dire que tout ira bien.
Que tout commence…
Encore…
Avez-vous encore à apprendre de l’autre ?
Êtes-vous vraiment fait l’un pour l’autre ?
Les gens sont-ils vraiment faits pour être faits l’un pour l’autre ?
Sommes-nous fondamentalement conçus pour trouver quelqu’un qui nous complète ?
Ce n’est que culture et fantaisie de croire à l’amour éternel, aux âmes sœurs et à toutes ces histoires idylliques !
L’homme n’est pourtant pas créé pour être seul, il me semble…
Ne tenir qu’à un fil, ce même fil qui vous tiraille sans relâche.
Prendre des forces, souffler.
Renaître une énième fois.
Au fond, vous êtes un phœnix, une belle châtaigne qui malgré la chute se relève.
Cabossée, mais avec de la ressource.
Ayez confiance en la vie, car c’est juste la peur qui s’exprime.
Croyez en vous, en la vie et ce qu’elle vous réserve.